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Ménopause et microbiote intestinal : comprendre et optimiser ce duo pour une meilleure santé

La ménopause est une période de transition hormonale qui s’accompagne de nombreux bouleversements dans le corps. Bouffées de chaleur, fatigue, prise de poids, troubles du sommeil… Ces symptômes sont bien connus, mais un aspect essentiel est souvent négligé : l’impact de la ménopause sur la santé intestinale. En effet, les fluctuations hormonales modifient la composition du microbiote intestinal, ce qui peut affecter la digestion, le métabolisme et même l’équilibre émotionnel. Pourquoi la ménopause perturbe-t-elle le microbiote ? Comment un intestin en bonne santé peut-il atténuer certains symptômes ménopausiques ? Et surtout, quelles solutions existent pour préserver un microbiote équilibré après 50 ans ? Dans cet article, nous allons explorer le lien étroit entre ménopause et santé intestinale, en nous appuyant sur les dernières recherches scientifiques et en vous donnant des conseils pratiques pour optimiser votre bien-être. Les changements hormonaux de la ménopause et leur impact sur le microbiote intestinal La ménopause est un phénomène biologique naturel dans la vie d’une femme qui marque l’arrêt définitif des cycles menstruels et donc la fin de la capacité de reproduction. Elle se caractérise principalement par une baisse des hormones de reproduction, en particulier des oestrogènes et de la progestérone, ce qui entraîne l’arrêt de l’ovulation et des menstruations. Avant cela, pendant une période de transition précédant la ménopause appelée plus communément la périménopause, des fluctuations hormonales peuvent entraîner toute une série de symptômes physiques et émotionnels.  Au cours de cette transition, on observe chez la femme des changements très importants dans son paysage hormonal, notamment une diminution significative de l’oestradiol, un oestrogène important produit par les ovaires. Des oestrogènes sont toujours produits par la graisse et la peau à partir d’androgènes mais on note tout de même une diminution progressive du taux d’oestrogènes. A côté de ça, les taux circulants de l’hormone lutéinisante (LH) et de l’hormone follico-stimulante (FSH) augmentent notablement, et les niveaux d’androgènes et de l’androstènedione subissent également des changements autour de la ménopause, contribuant ainsi à une dynamique hormonale complexe au cours de cette période.  Cependant, les ovaires ne sont pas les seuls à influer sur la production d’hormones sexuelles puisque de récentes études ont pu démontrer que le microbiote intestinal y jouait également un rôle clé. Ce microbiote est particulièrement fragile et instable lors des périodes cruciales de la vie comme l’enfance, l’adolescence et le vieillissement. Pendant la ménopause, la chute du taux d’oestrogènes et de progestérone provoque des répercussions négatives sur la fonction de barrière de la muqueuse intestinale. On observe notamment un changement dans le ratio de certaines bactéries naturellement présentes dans les intestins(1), provoquant un déséquilibre coïncidant avec l’augmentation de l’indice de masse corporelle de nombreuses femmes dans cette transition de vie. La production d’acides gras à chaîne courte, participant à la régulation de l’appétit et du métabolisme énergétique, se voit également diminuer, laissant place à certains symptômes bien connus de la ménopause comme l’apparition de pulsions alimentaires et la prise de poids. Conséquences d’un microbiote intestinal déséquilibré chez les femmes ménopausées La carence en oestrogènes associée à la ménopause peut se manifester par le développement de pathologies potentiellement graves comme les maladies cardiovasculaires. Les oestrogènes ont en effet une fonction importante au sein du système cardiovasculaire puisqu’elles améliorent la fonction de la paroi des vaisseaux sanguins, favorisant ainsi la régulation de la pression artérielle(2). Elles interviennent également dans le maintien d’un taux de « bon » cholestérol (HDL) élevé et elles participent à la prévention de l’athérosclérose, conduisant aussi à une répartition des graisses moins néfaste sur le plan cardiovasculaire. De ce fait, la diminution du taux d’oestrogènes circulant sans l’organisme peut entraîner une diminution des bénéfices physiologiques qu’apportent ces hormones sur le plan cardiovasculaire, augmentant ainsi les risques de maladies cardiovasculaires dans les premières années suivant l’arrêt des menstruations.  Des troubles digestifs peuvent également se manifester pendant cette période de transition. La chute du taux d’oestrogènes et de progestérone ont en effet un impact direct sur le transit intestinal. Si en début de cycle menstruel l’augmentation des différents taux hormonaux provoque chez certaines femmes une diarrhée, la chute de ces hormones provoquerait pour de nombreuses femmes une constipation. L’âge, la baisse d’activité physique, le manque de protéines et de fibres dans l’alimentation et le manque d’hydratation peuvent également contribuer et expliquer une grande partie des problèmes de constipation chez la femme périménopausée et ménopausée. Le rôle des probiotiques et prébiotiques pendant la ménopause Pendant la ménopause, la diminution des oestrogènes peut déséquilibrer le microbiote vaginal. Les oestrogènes ont en effet la capacité de favoriser la présences des lactobacilles, probiotiques qui maintiennent un pH bas tout en inhibant la croissance des bactéries pathogènes, naturellement présentes dans le microbe vaginal(3). Comme vu précédemment, la baisse des oestrogènes a aussi un impact sur le microbiote intestinal qui se voit être perturbé, entraînant des problèmes digestifs comme la constipation ou les ballonnements. Ici aussi, des bonnes souches de probiotiques peuvent aider à rétablir l’équilibre microbien. Ainsi, ils aident à la digestion des aliments, à l’assimilation des nutriments et à l’élimination des toxines, ce qui peut être un réel soutien digestif pendant la ménopause. Stratégies alimentaires pour maintenir un microbiote sain pendant la ménopause Pendant la ménopause, les fluctuations hormonales, notamment la baisse des œstrogènes, peuvent altérer la composition du microbiote intestinal, entraînant des troubles digestifs, une prise de poids ou encore une augmentation de l’inflammation. Pour soutenir un microbiote équilibré et atténuer ces désagréments, voici quelques conseils alimentaires spécifiques : Augmenter l’apport en fibres prébiotiques Les fibres nourrissent les bonnes bactéries intestinales et favorisent leur diversité. Privilégiez : Consommer des aliments fermentés riches en proiotiques Les probiotiques aident à rééquilibrer la flore intestinale et à limiter l’inflammation. Intégrez dans votre alimentation : Miser sur les oméga-3 pour lutter contre l’inflammation Les acides gras oméga-3 possèdent des effets anti-inflammatoires qui peuvent limiter les déséquilibres du microbiote. Pensez à consommer : Eviter les sucres raffinés et les aliments ultra-transformés Ces aliments favorisent l’inflammation et la prolifération des bactéries pathogènes. Privilégiez une alimentation brute et naturelle en évitant : Boire suffisamment d’eau

Microbiote & acné : comment un intestin équilibré peut limiter les bactéries responsables des imperfections

L’acné est souvent associée aux hormones, au stress ou encore à une mauvaise routine de soins de la peau. Pourtant, un facteur clé est souvent négligé : l’équilibre du microbiote intestinal. En effet, une flore intestinale déséquilibrée peut favoriser l’inflammation, affaiblir le système immunitaire et permettre la prolifération de bactéries pathogènes, y compris celles impliquées dans l’acné. Dans cet article, nous allons explorer le lien entre microbiote et acné et découvrir comment prendre soin de son intestin peut vous aider à retrouver une peau plus saine et éclatante. Lien entre microbiote intestinal et acné Notre peau et notre intestin sont plus connectés qu’on ne le pense ! Ce lien, connu sous le nom d’axe intestin-peau, montre que tout déséquilibre intestinal peut avoir des répercussions visibles sur la peau. Lorsque cet équilibre est perturbé, la peau peut devenir plus réactive, plus grasse, et sujette aux imperfections. Bactéries pathogènes du microbiote et acné : quel lien ? L’acné est souvent associée à Propionibacterium acnes (ou Cutibacterium acnes), une bactérie naturellement présente sur la peau. Lorsqu’elle prolifère de manière excessive, elle provoque une inflammation qui se traduit par l’apparition de boutons. Mais ce que l’on sait moins, c’est que le microbiote intestinal influence directement cette prolifération bactérienne : Ainsi, si votre microbiote est affaibli, votre peau devient plus vulnérable à l’acné, même si vous utilisez des soins adaptés. Comment un microbiote équilibré limite la prolifération bactérienne et l’inflammation liées à l’ané ? Un microbiote sain agit sur plusieurs fronts pour limiter l’apparition de l’acné : Une meilleure régulation de l’inflammation Les bonnes bactéries intestinales produisent des acides gras à chaîne courte (AGCC) qui ont un effet anti-inflammatoire naturel. Un microbiote équilibré réduit ainsi les rougeurs et les inflammations cutanées associées à l’acné. Une barrière intestinale renforcée Quand l’intestin devient perméable (par exemple en cas de syndrome de l’intestin irritable), des toxines et bactéries peuvent passer dans la circulation sanguine, favorisant l’inflammation générale et les poussées d’acné. Une flore intestinale équilibrée permet de maintenir une barrière intestinale solide et efficace. Une élimination des toxines plus efficace Un foie et des intestins fonctionnant bien permettent d’évacuer correctement les toxines via les selles et l’urine, au lieu qu’elles ne s’accumulent et ne ressortent par la peau sous forme de boutons. Un impact positif sur les hormones L’acné hormonale est fréquente, notamment chez les femmes. Or, un microbiote déséquilibré peut perturber l’élimination des œstrogènes, entraînant des déséquilibres hormonaux qui favorisent l’acné. En rétablissant l’équilibre intestinal, on peut ainsi mieux réguler ces fluctuations hormonales. Comment rééquilibrer son microbiote pour améliorer votre acné ? Adopter une alimentation anti-inflammatoire Consommer des probiotiques et prébiotiques Prendre soin de son foie et de sa digestion Gérer son stress et bien dormir Le stress impacte directement le microbiote et peut aggraver l’acné. Privilégiez des pratiques comme le yoga, la méditation et assurez-vous de dormir suffisamment pour favoriser l’équilibre intestinal. Opter pour un complément alimentaire adapté Le Plus Miss du laboratoire LaFormule+ aide à lutter contre les problèmes de peau liés à la variation hormonale de la femme jeune (excès d’oestrogènes). La peau devient saine grâce à l’action détoxifiante des extraits de brocoli et de la spiruline mais aussi grâce à l’action de la bardane et de la myrtille. L’ascophyllum nodosum et la spiruline permettent un apport en iode et en fer, éléments nécessaires chez la femme. La peau devient nette grâce aux actions hydratantes de l’onagre, de la bourrache et du zinc qui contribue au maintien d’une peau saine. Prenez soin de votre microbiote pour une peau plus saine ! L’acné n’est pas qu’un problème de peau, c’est aussi un signal que votre équilibre interne a besoin d’être rétabli. Un microbiote intestinal en bonne santé joue un rôle clé dans la réduction de l’inflammation, la régulation hormonale et la protection contre les bactéries pathogènes responsables de l’acné. En adoptant une alimentation saine, en intégrant des probiotiques et en limitant les facteurs inflammatoires, vous donnez à votre peau toutes les chances de retrouver son éclat naturel. Et si votre nouvelle routine beauté commençait… dans votre intestin ?

Boostez vos défenses immunitaires grâce à un microbiote équilibré

Saviez-vous que près de 70 % de notre système immunitaire réside dans notre intestin ? Ce n’est donc pas un hasard si le microbiote intestinal, cet écosystème complexe peuplé de milliards de bactéries, joue un rôle central dans la défense de notre organisme. Lorsque ce dernier est équilibré, il agit comme une véritable forteresse, aidant à prévenir les infections, à limiter les inflammations, et à maintenir une santé optimale. Dans cet article, découvrez comment un microbiote sain peut devenir votre meilleur allié pour booster vos défenses immunitaires et traverser les périodes délicates comme l’hiver en toute sérénité. Le microbiote intestinal : Le gardien de votre immunité L’intestin n’est pas uniquement un organe digestif, il est également un acteur clé de notre système immunitaire. Les milliards de micro-organismes qui y vivent (bactéries, levures, virus bénéfiques, etc.) collaborent pour : En d’autres termes, le microbiote agit comme un « chef d’orchestre », orchestrant les interactions entre l’intestin et le reste du corps. Que se passe-t-il lorsque le microbiote est déséquilibré ? Un microbiote déséquilibré, ou dysbiose, peut affaiblir vos défenses naturelles. Cette situation peut être causée par : Quand la dysbiose s’installe, les bactéries pathogènes peuvent prendre le dessus, favorisant des inflammations chroniques et rendant l’organisme plus vulnérable aux infections. Vous devenez alors plus sujet aux rhumes, aux grippes, et à d’autres maladies infectieuses. Les bienfaits d’un microbiote équilibré sur les défenses immunitaires Un microbiote équilibré peut considérablement renforcer votre système immunitaire. Voici comment : Comment équilibrer votre microbiote pour booster vos défenses immunitaires ? Adopter une hygiène de vie favorable à un microbiote sain est la clé pour améliorer votre immunité. Voici quelques conseils pratiques : Les fibres prébiotiques (contenues dans les légumes, fruits, légumineuses, et céréales complètes) nourrissent les bonnes bactéries. De plus, les aliments fermentés comme le yaourt, le kéfir, le miso, ou la choucroute introduisent des bactéries bénéfiques dans votre intestin. Ces derniers favorisent la prolifération des bactéries pathogènes au détriment des bonnes. Les compléments alimentaires riches en souches probiotiques peuvent aider à restaurer et maintenir un microbiote sain, notamment après une prise d’antibiotiques. Un sommeil réparateur, une hydratation adéquate, et la gestion du stress sont autant de leviers pour préserver l’équilibre de votre microbiote. Les antibiotiques, bien qu’utiles en cas d’infections graves, détruisent les bactéries sans distinction, y compris celles qui sont bénéfiques. Votre santé intestinale est au cœur de votre bien-être global, et son lien avec vos défenses immunitaires est indéniable. En prenant soin de votre microbiote grâce à une alimentation saine, des habitudes de vie équilibrées, et, si besoin, des compléments alimentaires adaptés, vous pouvez considérablement améliorer votre immunité et votre résistance aux infections. Faites de votre microbiote un allié précieux pour traverser l’hiver et chaque période sensible en pleine forme !

Et si votre résolution 2025 était de prendre soin de votre intestin ?

personne en train de celebrer la nouvelle annee avec du champagne

Chaque début d’année est marqué par la prise de nouvelles résolutions visant à améliorer notre santé et notre bien-être. Mais avez-vous déjà pensé à vous concentrer sur votre santé intestinale ?  En 2025, prendre soin de votre microbiote intestinal pourrait bien être la clé d’un corps et d’un esprit épanouis. Souvent surnommé « notre deuxième cerveau », un microbiote équilibré peut transformer bien des aspects de votre santé : digestion apaisée, meilleure gestion du stress, protection contre les inflammations et soutien immunitaire renforcé. Mais lorsque cet écosystème est déséquilibré, les conséquences peuvent se faire ressentir aussi bien physiquement que mentalement. Alors, pourquoi ne pas faire de 2025 l’année où vous décidez de prendre soin de votre intestin ? Découvrez dans cet article pourquoi chouchouter votre microbiote est une des résolutions les plus importantes pour une santé durable et un bien-être optimal. Pourquoi la santé intestinale est cruciale en 2025 ? Le microbiote intestinal est un écosystème complexe composé de milliards de micro-organismes, dont des bactéries, des virus, des champignons et des archées. Ces organismes coexistent dans notre tube digestif et jouent un rôle essentiel dans le maintien de l’équilibre interne du corps. Ils participent activement à la digestion des aliments, produisent certaines vitamines comme la vitamine K et les vitamines B, et protègent contre les agents pathogènes. Leur diversité et leur équilibre sont essentiels pour préserver une bonne santé. Un microbiote déséquilibré peut entraîner des troubles digestifs, une diminution des défenses immunitaires et même affecter l’humeur. Prendre soin de son microbiote, c’est investir dans sa santé globale. Tout d’abord, l’intestin joue un rôle majeur dans la digestion. Un microbiote sain facilite l’absorption des nutriments et la production d’acides gras à chaîne courte, essentiels pour l’énergie cellulaire et la protection contre l’inflammation. De plus, environ 70 % du système immunitaire réside dans l’intestin, où il forme une barrière protectrice contre les agents pathogènes. Enfin, l’axe intestin-cerveau met en lumière l’influence du microbiote sur notre santé mentale. Les bactéries intestinales produisent des neurotransmetteurs comme la sérotonine, souvent appelée « hormone du bonheur », qui jouent un rôle dans la régulation de l’humeur et du stress. Un microbiote perturbé peut se manifester par divers symptômes, allant des troubles digestifs aux problèmes de peau. Les ballonnements, la diarrhée ou la constipation sont souvent les premiers signes visibles d’un déséquilibre. Cependant, ses effets peuvent aussi se traduire par des éruptions cutanées, une prise de poids inexpliquée ou une fatigue chronique. De plus, les déséquilibres du microbiote peuvent influencer l’humeur, provoquant stress, anxiété et dépression. Reconnaître ces signaux est la première étape vers une meilleure santé intestinale. Comment prendre soin de son microbiote en 2025 ? Adopter des habitudes simples peut transformer votre santé intestinale. Commencez par enrichir votre alimentation en fibres prébiotiques, présentes dans les fruits, les légumes et les céréales complètes. Les prébiotiques nourrissent les bonnes bactéries et favorisent leur croissance. Complétez votre alimentation avec des aliments fermentés comme le yaourt, le kimchi ou la choucroute, qui sont riches en probiotiques. Réduire le stress est également essentiel, car il peut perturber l’équilibre du microbiote. Des pratiques comme le yoga, la méditation ou les exercices de respiration peuvent aider à calmer l’intestin. En parallèle, veillez à un sommeil de qualité. Le manque de sommeil peut altérer la diversité microbienne et augmenter l’inflammation. L’hydratation est un autre pilier souvent sous-estimé. Boire suffisamment d’eau facilite le transit intestinal et maintient l’humidité nécessaire pour un bon fonctionnement digestif. Enfin, intégrer des compléments alimentaires ciblés, comme ceux proposés par LaFormule+, peut offrir un soutien supplémentaire pour rétablir l’équilibre du microbiote. Un microbiote sain peut transformer votre santé sur plusieurs plans. Il améliore la digestion, réduisant les ballonnements et les inconforts digestifs. Il booste les défenses immunitaires en renforçant les barrières contre les infections. De plus, il joue un rôle dans la gestion du poids en régulant l’appétit et en améliorant le métabolisme. Sur le plan mental, un microbiote équilibré contribue à un meilleur sommeil et à une réduction du stress grâce à la production de neurotransmetteurs. Il favorise aussi une peau plus saine, réduisant les inflammations cutanées comme l’acné ou l’eczéma. Faites de votre microbiote une priorité en 2025 ! Prendre soin de son microbiote intestinal, c’est investir dans sa santé globale et son bien-être à long terme. En adoptant une alimentation équilibrée, en réduisant le stress, et en intégrant des probiotiques et prébiotiques dans votre routine, vous pouvez renforcer votre digestion, votre immunité et même votre santé mentale. 2025 peut être l’année où vous prenez pleinement conscience du rôle clé de votre intestin dans votre équilibre quotidien. En soutenant votre microbiote, vous agissez sur plusieurs fronts : énergie, peau, sommeil, gestion des émotions et prévention des maladies. Et pour aller encore plus loin, n’hésitez pas à vous appuyer sur des compléments alimentaires ciblés, comme ceux proposés par LaFormule+, conçus pour restaurer et nourrir votre flore intestinale. Faites de votre santé intestinale une priorité dès aujourd’hui et commencez l’année sous le signe de l’équilibre et du bien-être  !

Stress, anxiété et microbiote : Comment la santé intestinale impacte votre humeur

personnes stressee

Souvent appelé le « deuxième cerveau », l’intestin est aujourd’hui reconnu par de plus en plus de chercheurs scientifiques comme jouant un rôle clé dans notre bien-être mental. En revanche, peu de personnes réalisent encore que leur microbiote peut influencer directement leur humeur, leur niveau de stress et leur anxiété. Prendre soin de son microbiote via l’axe intestins-cerveau pourrait pourtant offrir une option thérapeutique simple et durable pour soulager les symptômes des troubles liés au stress. Et c’est ce que l’on va voir plus en détail à travers cet article. L’axe intestin-cerveau : une communication bidirectionnelle L’axe microbiote-intestin-cerveau (MIC) est un système de communication bidirectionnel complet entre le microbiote intestinal, l’intestin et le système nerveux central (SNC). Le nerf vague, principal nerf parasympathique du système nerveux autonome, établit le lien direct entre l’intestin et le cerveau. Le microbiote, quant à lui, produit plusieurs molécules d’origine microbienne, comme des neurotransmetteurs et des métabolites, qui vont ensuite agir en plusieurs endroits de l’organisme. La sérotonine (5-HT), souvent appelée « hormone du bonheur », en fait partie. Elle participe notamment à la régulation du comportement, de l’humeur et des fonctions cérébrales. Et c’est le tryptophane, précurseur de la sérotonine, modulé par certaines bactéries intestinales, qui va réguler la neurotransmission de la 5-HT dans notre cerveau. On comprend alors qu’un déséquilibre dans la composition du microbiote intestinal, favorisant une inflammation dite « de bas grade », peut avoir des répercussions dans le cerveau, contribuant à des troubles mentaux tels que l’anxiété et la dépression. Comment un microbiote déséquilibré peut aggraver le stress et l’anxiété On appelle dysbiose intestinale, une anomalie dans la composition du microbiote intestinal, c’est-à-dire un déséquilibre entre les populations bactériennes qui colonisent naturellement le système digestif. Certaines populations, souvent bénéfiques, sont alors déficitaires et d’autres, souvent pathogènes, sont au contraire en excès. Différents travaux on pu prouver que les personnes atteintes de dépression présentent des anomalies dans la composition de leur microbiote intestinal. En transférant la flore d’un individu souffrant de dépression à un autre sain peut même suffire à déclencher une dépression chez ce dernier, confirmant l’existence d’un lien de causalité (1). Le fameux nerf vague, présenté plus tôt, est lui même impliqué. Il relie le cerveau à différents organes dont le système digestif, et les bactéries intestinales retrouvées à proximité de ce nerf peuvent directement impacter son activité. Le nerf vague étant relié à des régions cérébrales impliquées dans la gestion des émotions, on comprend alors l’important rôle qu’il a à jouer dans l’axe de communication intestins-cerveau. De la même manière, en cas de déséquilibre du microbiote intestinal, l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS), le système responsable de la réponse au stress, peut être stimulé de manière excessive, entraînant une production accrue et prolongée du cortisol. Sur le long terme, ce dérèglement peut aggraver les symptômes de stress chronique et d’anxiété, amplifiant les troubles psychologiques et physiques associés. Un microbiote sain est donc essentiel pour une réponse au stress équilibré. Un microbiote équilibré pour un meilleur bien-être mental Un régime méditerranéen riche en légumes, fruits, céréales complètes, légumineuses, noix et graines, huile d’olive et poisson, avec de faibles quantités de viande rouge et d’aliments transformés, contribuerait à soulager la dépression et apporterait même des bénéfices supplémentaires par rapport aux médicaments (2). La raison ? La présence de prébiotiques, fibres alimentaires qui nourrissent les bactéries bénéfiques vivant dans notre microbiote intestinal, dont les effets positifs sur les niveaux de stress, l’humeur et les fonctions cognitives sont aujourd’hui démontrés. Adopter un régime alimentaire riche en fibres et aliments fermentés, riches en probiotiques, ces microorganismes vivants, aurait également des effets bénéfiques sur la diminution du niveau de stress perçu ainsi que sur l’amélioration de l’humeur dépressive. En effet, les probiotiques agissent en régulant l’inflammation systémique, un facteur clé dans les troubles de l’humeur, en renforçant la barrière intestinale et en réduisant le passage des molécules inflammatoires dans le sang. De plus, certains probiotiques, tels que Lactobacillus et Bifidobacterium, participent à la production de neurotransmetteurs comme la sérotonine et le GABA, qui jouent un rôle central dans la régulation de l’humeur et la réponse au stress. En restaurant l’équilibre du microbiote, les prébiotiques et probiotiques soutiennent ainsi l’axe intestin-cerveau, contribuant à une meilleure gestion du stress et un état émotionnel plus stable. En conclusion, le lien entre l’intestin et le cerveau, connu sous le nom d’axe intestin-cerveau, souligne l’importance cruciale d’un microbiote équilibré pour la santé mentale. Un microbiote sain ne se contente pas de soutenir la digestion, mais joue également un rôle clé dans la production de neurotransmetteurs et la régulation de l’inflammation, deux mécanismes essentiels pour gérer le stress et l’anxiété. Prendre soin de son microbiote devrait donc être une priorité pour tous ceux qui souhaitent améliorer leur bien-être émotionnel. Une alimentation riche en fibres, en prébiotiques et en probiotiques, combinée à une bonne gestion du stress et à un sommeil réparateur, sont des piliers pour maintenir cet équilibre. En complément, des solutions comme les compléments alimentaires proposés par LaFormule+ peuvent fournir un soutien précieux pour restaurer et préserver l’équilibre du microbiote. Faites de votre microbiote votre allié pour une vie plus sereine et équilibrée. Sources :

Peut-on améliorer son microbiote intestinal ?

image representant la barriere intestinale

Le microbiote intestinal, considéré comme un organe à part entière du corps humain, est depuis quelques années au coeur de tous les articles scientifiques.  On sait aujourd’hui qu’il impacte notre santé digestive et hormonale, notre système immunitaire, la gestion de notre poids et de nos émotions… Mais la question que l’on se pose très souvent c’est s’il est possible d’améliorer son microbiote intestinal.  C’est ce que nous allons tenter de découvrir à travers cet article. L’importance d’avoir un microbiote équilibré Population de micro-organismes qui peuplent notre intestin, le microbiote intestinal, ou flore intestinale, se compose de bactéries, de levures et de champignons, soit environ 2kg de micro-organismes, se déclinant en 160 espèces différentes. Le microbiote remplit de nombreuses fonctions dans notre organisme. Il est le plus souvent connu pour veiller au bon fonctionnement de notre système digestif, nous permettant ainsi de bien digérer et assimiler les nutriments. En parallèle, il contribue aussi à nous protéger de certaines bactéries pathogènes qui peuvent causer des maladies infectieuses, participant ainsi au bon fonctionnement de notre système immunitaire.  Appelé aussi « deuxième cerveau », notre microbiote intestinal a aussi la capacité, de par son interaction constante avec le cerveau via le nerf vague, à influer sur notre humeur et réaction au stress. Les signes d’un microbiote intestinal déséquilibré Quand il existe un déséquilibre entre les bactéries bénéfiques et les bactéries pathogènes, on parle de « dysbiose ». Ce déséquilibre peut se traduire de manières différentes selon les individus : transit perturbé, ballonnements, spasmes digestifs, flatulences… mais aussi, chez certaines personnes, par des troubles cutanés, un brouillard mental, de l’anxiété ou encore une fatigue chronique. Plusieurs raisons peuvent expliquer pourquoi le microbiote intestinal est déséquilibré, les plus courantes étant : une grosse période de stress, une alimentation déséquilibrée et la prise d’antibiotiques. Les scientifiques ont également validé l’hypothèse que les fluctuations hormonales pouvaient aussi avoir une influence sur la flore intestinale. Améliorer son microbiote au quotidien et le maintenir en bonne santé Vous l’aurez compris, plusieurs facteurs peuvent contribuer au déséquilibre de votre microbiote. Il est donc important de mettre en place des habitudes saines au quotidien : Une alimentation variée La première chose à faire c’est adopter un régime alimentaire le plus varié et équilibré possible puisque c’est à travers notre alimentation que les micro-organismes qui constituent notre microbiote intestinal peuvent se nourrir et se développer. Les aliments à privilégier sont par exemple les fruits et légumes et les aliments fermentés, et on va plutôt chercher à limiter les aliments trop gras et trop sucrés, l’alcool, les boissons excitantes (café, thé, boissons énergisantes) et la viande rouge en excès. Une activité physique régulière Le sport est bénéfique pour notre santé digestive tout en contribuant à la diversité du microbiote intestinal. En revanche, il est question de trouver une activité physique qui soit adaptée à votre forme physique, sans pour autant pratiquer une activité intensive trop intense à l’excès.  La pratique régulière d’un sport doux comme la marche rapide, le yoga, le pilates ou la natation est plus bénéfique pour le microbiote que de courir un marathon chaque semaine. Une bonne gestion du stress Alors que le stress est une réaction naturelle de l’organisme pour nous garder en alerte en cas de danger, le stress intense et chronique, qui dure donc dans la durée, peut avoir des effets néfastes sur notre santé, notamment sur la digestion. Sur le long terme, le stress peut même avoir une influence négative sur le développement des bactéries bénéfiques, et donc avoir un impact sur l’équilibre du microbiote intestinal. En pratiquant des exercices de respiration, la méditation, ou même le yoga, on peut agir positivement sur la gestion du stress et éviter les impacts négatifs sur notre vitalité, notre système immunitaire, notre moral ou notre sommeil. Une supplémentation ciblée pour améliorer son microbiote En complément des bonnes habitudes citées plus haut, il peut être intéressant, selon vos besoins spécifiques, de se supplémenter en probiotiques. Les probiotiques sont des micro-organismes vivants (bactéries et levures) naturellement présents dans notre corps qui, d’après la définition de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), « lorsqu’ils sont ingérés en quantité suffisante ont des effets positifs sur la santé ». On peut retrouver les probiotiques dans notre alimentation : yaourts, produits laitiers fermentés, certains plats à base de légumes fermentés, levure de bière… En rééquilibrant la flore intestinale, les probiotiques peuvent : LE PLUS DIGESTION du Laboratoire LaFormule+ associe les probiotiques au graines de carvi, reconnues pour leurs bienfaits digestifs. Stimulant, antispasmodique et surtout carminatif, le carvi favorise l’expulsion des gaz intestinaux, tout en baissant leur production. Ainsi, les graines de carvi peuvent être indiquées pour soigner les spasmes gastriques, l’aérophagie, les parasites, l’inappétence… Sources : Bravo JA, Forsythe P, Chew MV, Escaravage E, Savignac HM, Dinan TG, Bienenstock J, Cryan JF. Ingestion of Lactobacillus strain regulates emotional behavior and central GABA receptor expression in a mouse via the vagus nerve. Proc Natl Acad Sci U S A. 2011 Sep 20;108(38):16050-5. doi: 10.1073/pnas.1102999108. Epub 2011 Aug 29. PMID: 21876150; PMCID: PMC3179073. Disponible : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21876150/ Jason A. Hawrelak, BNat (Hons), PhD Candidate and Stephen P. Myers, PhD, BMed, ND. The Causes of Intestinal Dysbiosis: A Review. Alternative Medicine Review. 2004. [consulté le 1 décembre 2020] disponible : http://archive.foundationalmedicinereview.com/publications/9/2/180.pdf Giloteaux, L., Goodrich, J.K., Walters, W.A. et al. Reduced diversity and altered composition of the gut microbiome in individuals with myalgic encephalomyelitis/chronic fatigue syndrome. Microbiome 4, 30 (2016). https://doi.org/10.1186/s40168-016-0171-4. Disponible : https://microbiomejournal.biomedcentral.com/articles/10.1186/s40168-016-0171-4#citeas Gut Microbia For Healthy by ESNM. « Une grande diversité de micro-organismes rend votre microbiote plus résistant. » Entrevue avec Paul Cotter. 2019 Septembre [consulté le 1 décembre 2020]. Disponible : https://www.gutmicrobiotaforhealth.com/fr/une-grande-diversite-de-micro-organismes-rend-votre-microbiote-plus-resistant-entrevue-avec-paul-cotter/ Ugolini S. Quand le stress affaiblit les défenses immunitaires. Inserm, la science pour la santé. 2020 Mars [consulté le 2 décembre 2020]. Disponible : https://presse.inserm.fr/quand-le-stress-affaiblit-les-defenses-immunitaires/38527/

Prendre soin de son microbiote pour un sommeil de qualité

femme en train de dormir

Tout comme des nuits régénérantes sont la garantie d’un système digestif opérationnel, la santé de notre microbiote intestinal conditionne aussi la qualité de notre sommeil. De plus en plus d’études mettent en avant l’impact de la santé de notre microbiote intestinal sur les troubles du sommeil et donc de l’intérêt de prendre soin de nos intestins pour améliorer notre sommeil. Difficultés à s’endormir, réveils nocturnes, insomnies… et si les troubles du sommeil partaient de nos intestins ? Comprendre le microbiote intestinal Le microbiote, ou flore intestinale, est l’ensemble des bactéries présentes dans l’intestin et fait partie d’un ensemble de microbiotes présents sur l’ensemble de nos muqueuses et sur notre peau. Le microbiote est unique à chaque individu et peut varier en fonction de nombreux facteurs : On appelle « eubiose » l’équilibre entre les bonnes bactéries et les bactéries dites pathogènes. La « dysbiose » est quant à elle une altération qualitative et quantitative du microbiote. Elle est caractérisée par : – une diminution du nombre de bactéries– une diminution de la diversité bactérienne– l’augmentation de bactéries pathogènes Les conséquences de la dysbiose sont une altération de la fonction de barrière protectrice, la création d’un « leaky gut » (intestin perméable) permettant la pénétration de molécules étrangères et empêchant l’absorption des nutriments, ou encore la production de substances toxiques à l’origine d’une inflammation systémique de bas grade.  Les déséquilibres du microbiote et leurs effets sur le sommeil Il ne se passe plus une journée sans que le microbiote soit la vedette d’une nouvelle étude scientifique. En étudiant l’axe intestin-cerveau des animaux, permettant aux bactéries du tube digestif de communiquer avec le cerveau, des chercheurs auraient démontré qu’un sommeil perturbé pouvait souvent être associé à des changements dans la composition du microbiote intestinal et de ses fonctions. A l’inverse, en restaurant une flore intestinale dysbiotique, on améliorerait la qualité de notre sommeil. L’inflammation, conséquence directe de la dysbiose (déséquilibre entre nos bactéries bénéfiques et pathogènes), est d’ailleurs observée chez les insomniaques où des cytokines, molécules inflammatoires produites par le système immunitaire en réaction à certaines bactéries intestinales, sont présentes en grande quantité. Pour confirmer cette découverte, des travaux ont ensuite été réalisés chez l’Homme, en comparant le microbiote intestinal et la production de cytokines chez 96 adultes dont 20 souffraient d’insomnie aiguë, 38 d’insomnie chronique et 38 qui dormaient bien. Constat : les témoins insomniaques avaient un taux de cytokines inflammatoires plus élevé que les bons dormeurs et ce taux semblait augmenter selon la sévérité de l’insomnie. En parallèle, leur microbiote était aussi altéré avec un appauvrissement en certaines bactéries bénéfiques servant à produire du butyrate, acides gras à chaine courte aux propriétés anti-inflammatoires. Le butyrate, votre meilleur allié pour mieux dormir Vous l’aurez compris, le sommeil est très sensible à la qualité du microbiote intestinal. Et le fameux butyrate mentionné plus tôt, composé issu de la fermentation des fibres alimentaires sous l’action du microbiote intestinal, semble jouer un rôle important. Des chercheurs de l’Université de Washington se sont intéressés aux molécules servant de signal pour déclencher le sommeil. Selon une étude publiée dans la revue Scientific Reports, le butyrate, dont les principales sources sont les produits laitiers et les fibres présentes dans de nombreux végétaux comme les flocons d’avoine, les asperges, les artichauts, les poireaux, les oignons, agirait sur des mécanismes sensoriels de la veine porte afin de promouvoir le sommeil. En testant l’administration par voie orale du butyrate chez des rongeurs, les chercheurs ont remarqué l’allongement de la durée de sommeil profond dans près de 50% des cas, tout en réduisant les épisodes de sommeil paradoxal. Prendre soin de son microbiote intestinal grâce à une alimentation favorable à la production de butyrate permettrait donc d’améliorer les troubles du sommeil. Conseils pratiques pour améliorer la qualité du sommeil Voici quelques conseils pratiques pour améliorer la qualité de votre sommeil et donc la santé de votre microbiote intestinal : Sources : Yuanyuan Li, Bin Zhang, Ya Zhou et al. Gut microbiota changes and their relationship with inflammation in patients with acute and chronic insomnia. Nature and Science of Sleep. 2020; 12:895-905. Szentirmai E, Millican NS, Massie AR et al. Butyrate, a metabolite of intestinal bacteria, enhances sleep. Scientific Reports. 2019 ; 9:7035 

Une meilleure santé intestinale pour mieux vieillir ?

femme et homme seniors souriants

Prendre soin du microbiote intestinal des séniors pour conserver leurs capacités cérébrales et mieux vieillir ? C’est une piste que suivent de très près les scientifiques qui espèrent un jour pouvoir prévenir le développement des troubles cognitifs liés à l’âge. Alors que tout le monde rêve de trouver la solution miracle pour vieillir dignement, la réponse pourrait résider, en partie, dans notre intestin. L’impact du vieillissement sur le microbiote intestinal Vieillir est souvent associé à un déclin psychologique et cognitif avec comme symptôme la perte de la mémoire, la difficulté à se situer dans l’espace ou encore des troubles de l’anxiété. La science s’intéresse aujourd’hui à l’impact de la santé intestinale sur les zones du cerveau dédiées à l’apprentissage et à la mémorisation, notamment l’hippocampe, pour établir un lien entre le vieillissement du microbiote et le déclin cognitif chez les personnes âgées. Nous savons déjà que le microbiote intestinal évolue en fonction de l’âge des personnes et que les maladies liées au vieillissement peuvent également affecter la santé intestinale. Mis à part la génétique, des facteurs liés au mode de vie tels que l’alimentation, la prise de médicament ou encore les interactions sociales peuvent s’avérer être des facteurs clés du vieillissement en bonne santé. Divers aspect du vieillissement affectent notre microbiote intestinal tels que le déclin de l’appétit, de l’acide gastrique, des enzymes digestives mais aussi de l’immunité et de la fonction de la barrière intestinale, en plus de l’isolement social et de la prise, parfois à outrance, de médicaments tels que les antibiotiques. En général, plus nous vieillissons, plus la quantité de bactéries bénéfiques diminue alors que les bactéries potentiellement pathogènes deviennent de plus en plus abondantes. La dysbiose intestinale perturbe le bon fonctionnement de l’axe intestin-cerveau Le déséquilibre entre les bactéries bénéfiques et les bactéries pathogènes, appelée aussi dysbiose intestinale, est plus fréquent chez les séniors, avec une diminution conséquente des bifidobactéries, des lactobacilles et des bactéries produisant des acides gras à chaîne courte, ces messagers moléculaires contribuant notamment à l’entretien de la couche protectrice du mucus de l’intestin. Ce déséquilibre intestinal augmentant les risques d’inflammation chronique de bas grade pouvant favoriser le développement de comorbidités liées à l’âge, une bonne flore intestinale semble être facteur d’un vieillissement en bonne santé. Souvent qualifié de « 2ème cerveau », notre microbiote abrite une énorme quantité de cellules nerveuses. C’est ainsi que de plus en plus de chercheurs scientifiques se sont intéressés ces 10 dernières années, à travers de nombreuses études, à étudier la relation entre notre cerveau et nos intestins, jusqu’à nommer cette dernière l’axe intestin-cerveau. Ainsi, les bactéries intestinales peuvent communiquer à la fois directement et indirectement avec le cerveau. La barrière intestinale joue donc un rôle crucial. C’est en analysant le microbiote intestinal de souris adultes à qui ils avaient greffé des bactéries prélevées dans le tube digestif de congénères âgés que des chercheurs ont constaté une modification de l’expression de nombreuses protéines, au niveau de l’hippocampe, impliquées dans des fonctions importantes du cerveau comme l’apprentissage et la cognition. Les souris jeunes se comportaient alors comme des vieilles et perdaient même la mémoire. Ces résultats ont notamment permis de soutenir les approches thérapeutiques qui visaient à restaurer le microbiote intestinal pour améliorer les fonctions cognitives et donc, par conséquence, la qualité de vie des personnes âgées. Comment ralentir le vieillissement du microbiote chez les seniors Voici cinq conseils pour ralentir le vieillissement du microbiote intestinal et maintenir sa diversité et sa fonctionnalité : 1.Adoptez une alimentation riche en fibres et variée : Les fibres alimentaires, trouvées dans les fruits, légumes, légumineuses, et grains entiers, servent de nourriture aux bactéries bénéfiques du microbiote. Une alimentation riche en fibres favorise la production d’acides gras à chaîne courte, qui ont des effets anti-inflammatoires et contribuent à la santé de la muqueuse intestinale. La diversité alimentaire est également cruciale car elle permet de nourrir différentes espèces de bactéries, préservant ainsi la richesse et la diversité du microbiote. 2.Consommez des aliments fermentés et des probiotiques : Les aliments fermentés comme le yaourt, le kéfir, la choucroute, le kimchi, et le miso sont riches en probiotiques, qui sont des bactéries bénéfiques pouvant améliorer l’équilibre du microbiote intestinal. La prise de suppléments probiotiques peut également être bénéfique, en particulier des formulations qui contiennent une variété de souches bactériennes spécifiques à la santé intestinale. 3. Réduisez votre consommation de sucre et d’aliments transformés : Les régimes riches en sucres ajoutés et en aliments ultra-transformés peuvent favoriser la croissance de bactéries nuisibles au détriment des espèces bénéfiques, perturbant ainsi l’équilibre du microbiote. Opter pour des aliments entiers et non transformés permet de maintenir un environnement intestinal favorable aux bactéries bénéfiques. 4. Incorporez des prébiotiques dans votre alimentation : Les prébiotiques sont des types spécifiques de fibres qui nourrissent les bonnes bactéries dans votre intestin. On les trouve dans des aliments tels que l’ail, les oignons, les asperges, les bananes et les artichauts. En favorisant la croissance des bactéries bénéfiques, les prébiotiques aident à maintenir un microbiote sain et diversifié, ce qui est crucial pour ralentir son vieillissement. 5. Maintenez un mode de vie sain et actif : L’exercice régulier a été montré pour avoir des effets positifs sur la composition du microbiote intestinal, en augmentant la diversité microbienne et en favorisant la croissance de bactéries bénéfiques. De plus, réduire le stress à travers des pratiques telles que la méditation, le yoga ou des techniques de relaxation peut également favoriser un environnement intestinal sain, car le stress chronique peut nuire à la diversité et à la composition du microbiote. En suivant ces conseils, vous pouvez contribuer à ralentir le vieillissement de votre microbiote intestinal, améliorant ainsi votre santé intestinale, afin de prévenir le développement des troubles cognitifs liés à l’âge. Sources : D’Amato A, Di Cesare Mannelli L, Lucarini E, et al. Faecal microbiota transplant from aged donor mice affects spatial learning and memory via modulating hippocampal synaptic plasticity- and neurotransmission-related proteins in young recipients. Microbiome. 2020 Oct 1;8(1):140.

Impact du microbiote sur la performance physique et la récupération du sportif

coureurs sur une piste

Le microbiote intestinal est composé de milliards de micro-organismes et joue un rôle important dans de nombreuses fonctions clés liées à la santé et à la performance sportive telles que la modulation du système immunitaire, la digestion des aliments, le métabolisme des vitamines et la régulation de l’humeur. La pratique régulière d’une activité physique modérée favorise une composition bactérienne plus saine du microbiote intestinal et donc, par conséquent, une meilleure santé physique et mentale. Que l’on soit un sportif d’élite ou non, il est donc important de prendre en considération l’impact du microbiote sur la performance et la récupération des athlètes. L’exercice régulier modéré augmente la diversité microbienne L’intensité et la durée de l’exercice ont un impact sur le microbiote intestinal. Les activités d’endurance, comme par exemple l’athlétisme, peuvent avoir des effets indésirables sur le microbiote (augmentation de la perméabilité intestinale, changements négatifs dans la composition du microbiote…), alors que l’entraînement en force peut offrir des avantages mineurs. Il semblerait même que l’exercice aérobique soit le plus bénéfique pour le microbiote intestinal. Un seul mot d’ordre : la modération. De nombreuses études suggèrent que des entraînements irréguliers, très intenses et longs peuvent provoquer des déséquilibres dans la composition des bactéries intestinales, ce qui pourrait influencer la réponse immunitaire et donc conduire à des problèmes de santé. Une alimentation saine et équilibrée pour de meilleures performances sportives Pour avoir un microbiote sain et donc améliorer la quantité et la variété des bactéries qui le composent, il est conseillé de suivre un régime alimentaire riche en végétaux aussi variés que possible. En fermentant dans notre gros intestin, les aliments riches en fibres fermentescibles et en prébiotiques (légumes, fruits, fruits à coque, céréales complètes, légumineuses) participent à la fabrication, par nos bactéries, d’acides gras à chaîne courte (AGCC) pouvant être oxydés dans le muscle, ce qui contribue à rendre le glucose musculaire plus disponible.  Une des études les plus connues et révélatrices sur le sujet, réalisée par les chercheurs de la Harvard Medical School lors du marathon de Boston de 2014, a souligné l’importance du butyrate (AGCC) dans l’influence du microbiote intestinal sur les performances sportives. Les niveaux d’AGCC étaient en fait bien plus élevés dans les selles des participants du marathon qui étaient en meilleure forme.  Le butyrate étant l’une des principales sources d’énergie pour les cellules qui tapissent l’épithélium intestinal (couche de cellules qui recouvre les villosités de l’intérieur de l’intestin et qui fait la liaison entre l’intérieur de l’intestin et l’intérieur de l’organisme), le fait d’en générer davantage lors de l’activité physique a également eu un impact sur une meilleure santé gastro-intestinale des athlètes. En augmentant le flux sanguin, la sensibilité à l’insuline mais aussi la préservation de la masse musculaire, une alimentation riche en fibres et en prébiotiques a donc toute sa place pour optimiser les performances du sportif. L’inflammation, ennemi du microbiote et du sportif Lorsque le corps subit un stress physique intense, comme pendant l’exercice intense ou les entraînements prolongés, cela peut déclencher une réponse inflammatoire dans le corps. Si cette inflammation devient chronique, elle peut perturber l’équilibre délicat du microbiote intestinal. Un microbiote intestinal sain est essentiel pour la santé globale et la performance sportive, car il joue un rôle crucial dans la régulation de l’inflammation, la digestion des aliments, et même la production d’énergie. Lorsque l’inflammation perturbe cet équilibre, cela peut compromettre l’absorption des nutriments essentiels, affecter le système immunitaire et augmenter le risque de troubles gastro-intestinaux chez les sportifs. L’inflammation peut aussi nuire à leur performance et ralentir leur récupération. Pour contrer cet effet néfaste, il est donc crucial pour les sportifs de soutenir leur microbiote avec une alimentation anti-inflammatoire, riche en fibres, en probiotiques naturels (comme les légumes lactofermentés ou le kéfir), et en aliments entiers. De plus, la gestion du stress, le repos adéquat et des stratégies de récupération efficaces peuvent contribuer à réduire l’inflammation et à favoriser un microbiote intestinal sain. L’impact du sommeil sur le microbiote et les performances du sportif Le sommeil joue un rôle crucial dans les performances et la récupération des sportifs, et son impact sur le microbiote intestinal est également significatif.  Pendant le sommeil, le corps se régénère et se répare, favorisant la récupération musculaire, la synthèse des protéines et la régulation des hormones. Un sommeil de qualité est donc essentiel pour optimiser les performances sportives. En parallèle, le microbiote intestinal, qui est directement lié au système nerveux central via l’axe intestin-cerveau, peut être influencé par le sommeil. Un sommeil perturbé ou insuffisant peut altérer l’équilibre du microbiote, ce qui peut à son tour affecter la santé globale et la régulation de l’inflammation dans le corps. Pour les sportifs, maintenir un bon rythme de sommeil, avec des cycles de sommeil profond et de sommeil paradoxal, est donc essentiel pour maximiser les bénéfices de l’entraînement et réduire les risques de blessures.  En résumé, une bonne hygiène de sommeil, combinée à une alimentation équilibrée et à des stratégies de gestion du stress, peut contribuer à maintenir un microbiote sain et donc à optimiser les performances sportives sur le long terme. Références : O’Brien, M.T., O’Sullivan, O., Claesson, M.J. et al. The Athlete Gut Microbiome and its Relevance to Health and Performance: A Review. Sports Med 52 (Suppl 1), 119–128 (2022). https://doi.org/10.1007/s40279-022-01785-x

Microbiote intestinal et fertilité : le lien insoupçonné

Femme enceinte. microbiote et fertilite

Le microbiote intestinal, un écosystème complexe de micro-organismes vivant dans notre intestin continue de susciter un intérêt croissant pour ses multiples implications sur notre santé. Si son rôle dans la digestion et l’immunité est bien établi, une nouvelle frontière de recherche émerge quant à son impact sur la fertilité féminine. Qu’est-ce que le microbiote intestinal ? Le microbiote intestinal, souvent désigné comme notre « deuxième cerveau », est un écosystème complexe de micro-organismes qui réside dans notre système digestif, principalement dans l’intestin. Composé de milliards de bactéries, de virus, de champignons et d’autres micro-organismes, le microbiote intestinal forme un écosystème dynamique en équilibre délicat.  Ces micro-organismes jouent un rôle essentiel dans de nombreux aspects de notre santé, y compris la digestion des aliments, la synthèse de certaines vitamines, le développement du système immunitaire et la régulation de l’inflammation. En outre, des recherches récentes ont révélé que le microbiote intestinal influence également des aspects aussi variés que la santé mentale, le système immunitaire et même la fertilité.  Ainsi, prendre soin de notre microbiote intestinal est devenu un sujet d’intérêt croissant dans le domaine de la santé, car il est de plus en plus reconnu comme un pilier fondamental de notre bien-être global. Impact du microbiote sur la fertilité Une étude japonaise réalisée sur 36 femmes a révélé que le microbiote semblait fortement influencer la fertilité féminine. Dans cette étude, ces femmes se sont vues proposer une supplémentation en prébiotiques qui a eu pour effet d’augmenter de 22% leurs chances de tomber enceinte. Les chercheurs pensent que cela pourrait s’expliquer par une importante influence de l’immunité sur l’endomètre, la muqueuse qui tapisse l’utérus et accueille l’embryon, et les « adaptations hormonales ». Parmi les hormones stéroïdiennes, les oestrogènes et la progestérone sont les hormones sexuelles principales chez la femme et interviennent dans de nombreux processus dans le corps, notamment pour la fonction reproductrice féminine. De nombreux facteurs peuvent impacter leurs niveaux, y compris notre microbiote. Le nom « estrobolome » a d’ailleurs été donné à un ensemble des bactéries de notre intestin qui ont la capacité de métaboliser les oestrogènes.  Une partie des oestrogènes est éliminée via l’urine, la bile ou les selles après avoir été désactivée ou « conjuguée » par le foie. Un processus appelé la « déconjugaison » a le pouvoir de réactiver les oestrogènes excrétés par la bile et de les transformer en « oestrogènes libres » qui peuvent alors être réabsorbés par le tractus digestif et remis en circulation dans le sang. Le recyclage des oestrogènes usés est normal et permet de réguler la quantité d’hormones circulantes en fonction des besoins du corps. En revanche, afin de pouvoir assurer cet équilibre, notre corps est tributaire d’une enzyme, la bêta-glucuronidase, qui est dépendante de l’équilibre de votre microbiote intestinal et de la quantité de bactéries « estrobolomes ». Ainsi, trop de bactéries « estrobolomes » peut augmenter la quantité d’oestrogènes circulants, et pas assez peut donner l’effet inverse. Les dysbioses digestives, comme la prolifération bactérienne gastrique excessive, les candidoses ou encore la prolifération de bactéries Gram négatif, peuvent faire proliférer les bactéries « estrobolomes » et donc augmenter le niveau d’oestrogènes circulants pouvant, à terme, augmenter le risque de développer des problèmes liés à l’hyperoestrogénie comme par exemple les fibromes, l’endométriose, le syndrome des ovaires polykystiques, mais aussi les cancers du sein ou des ovaires. Mécanismes sous-jacents Les microorganismes présents dans notre intestin sont étroitement liés à notre état de santé et ont aussi un impact sur d’autres organes du corps. Si l’on sait que les bactéries vaginales proviennent principalement de l’intestin, les mécanismes mis en jeu ne semblent pas encore avoir été élucidés. Comme les bactéries intestinales métallisent l’oestrogène, hormone sexuelle féminine, ils affectent directement la physiologie et la santé reproductrice de la femme. Voilà pourquoi des déséquilibres dans le microbiote intestinal pourraient, en déclenchant une inflammation systémique, perturber l’équilibre hormonal et affecter la fécondité. Comment maintenir un microbiote sain pour favoriser la fertilité ? Cultiver un microbiote intestinal sain peut être bénéfique pour la fertilité.  Des habitudes alimentaires équilibrées, riches en fibres, en prébiotiques (qui nourrissent les bonnes bactéries) et en probiotiques (qui ajoutent des bactéries bénéfiques), peuvent favoriser la diversité et la stabilité du microbiote intestinal.  En réduisant le stress, en évitant les antibiotiques inutiles et en adoptant un mode de vie sain, on peut également contribuer à maintenir un écosystème intestinal favorable à la fertilité. En conclusion, le lien entre le microbiote intestinal et la fertilité ouvre de nouvelles perspectives passionnantes dans le domaine de la santé reproductive. Les études émergentes suggèrent que la composition du microbiote intestinal pourrait avoir un impact significatif sur la santé reproductive tant chez les hommes que chez les femmes.  Bien que des recherches supplémentaires soient nécessaires pour comprendre pleinement les mécanismes sous-jacents, il est clair que le microbiote intestinal joue un rôle bien plus vaste que ce que l’on avait initialement envisagé, et son influence sur la fertilité est un domaine passionnant qui mérite une attention continue.  En prenant soin de notre microbiote intestinal, nous pouvons contribuer à soutenir notre santé reproductive et à réaliser le désir de fonder une famille.