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image de couverture representant des aliments anti inflammatoires

Maladies inflammatoires chroniques : et si la solution se trouvait dans notre assiette ?

Fibromyalgie, polyarthrite rhumatoïde, psoriasis, maladie de Crohn, arthrose, sclérose en plaque… toutes ces maladies inflammatoires chroniques ont un point commun : elles sont caractérisées par des réponses immunitaires inappropriées en réaction à des aliments sensibilisants qui se manifestent par de l’inflammation chronique, due à une dérégulation du système immunitaire. Les avancées scientifiques actuelles prouvent que notre santé globale dépend fortement de l’équilibre de notre flore intestinale et de nos choix alimentaires.

Le Dr Seignalet, biologiste et médecin spécialiste en immunologie avait déjà théorisé dans les années 80, à travers l’alimentation hypotoxique, que les aliments que nous consommons quotidiennement seraient susceptibles de provoquer des effets pro-inflammatoires et que de tels effets pourraient déséquilibrer le fonctionnement normal de l’intestin et entraîner le développement de maladies inflammatoires chroniques telles que celles évoquées plus haut.

Et si la solution se trouvait dans notre assiette ?


L’intestin : le chef d’orchestre de notre santé

L’homme est un être hybride qui possède deux cerveaux. Le premier est constitué d’environ 90 milliards de neurones dans la boîte crânienne et le second est qualifié de cerveau entérique, faisant partie de l’intestin, comportant 200-500 millions de neurones. Ces deux cerveaux sont reliés entre eux par un axe nerveux bidirectionnel « microbiote-intestins-cerveau », permettant des interrelations constantes par l’intermédiaire de neurones et de molécules messagères comme les hormones et les neurotransmetteurs.

L’intestin grêle est un organe clé : il est responsable de la digestion et de l’absorption de l’eau et des nutriments qui nous maintiennent en vie. La muqueuse intestinale joue le rôle de barrière entre le milieu stérile intérieur de l’organisme humain et les éléments qui proviennent de l’environnement (nourriture, microorganismes…). Une fois les aliments ingérés réduits en petites molécules grâce aux enzymes digestives, ils peuvent traverser la muqueuse de l’intestin grêle et ainsi passer dans la circulation sanguine et lymphatique pour aller nourrir nos cellules. 

Ces molécules, de part leur petite taille, ont perdu leur antigénicité, soit la capacité d’activer le système immunitaire et de déclencher des réactions immunitaires inappropriées. Or les enzymes digestives humaines ne sont pas adaptées à notre alimentation moderne puisqu’elles ont les mêmes caractéristiques que celles de nos ancêtres apparus il y a 200 000 ans. La culture des céréales modernes ainsi que l’élevage des animaux ne remontent en effet pas à si longtemps (environ 10 000 ans). 

Génétiquement, nos enzymes digestives sont donc adaptées à une alimentation naturelle sans céréales et sans produits laitiers. Ces mêmes enzymes sont donc incapables de digérer parfaitement la gliadine, peptide le plus nocif et important quantitativement dans le gluten, que l’on retrouve présent en grande quantité dans le blé moderne et les autres céréales apparentées. La caséine du lait animal, surtout celle du lait de vache, apparentée génétiquement avec la gliadine du gluten, est également incomplètement digérée par nos enzymes digestives.

Une flore intestinale équilibrée est indispensable au bon fonctionnement du tractus digestif, du système immunitaire et de l’ensemble de l’organisme de manière générale. Ce microbiote participe en effet à la digestion de certains aliments tout en freinant le développement des microorganismes pathogènes. Ces aliments mal digérés s’accumulent dans le tractus digestif entraînant un déséquilibre important de la flore intestinale, favorisant la croissance des microorganismes pathogènes. Sur le long terme, ces réactions inflammatoires vont affecter l’intégrité de la muqueuse intestinale qui ne peut plus remplir son rôle de barrière laissant passer trop de molécules microbiennes et alimentaires mal digérées. En conséquence, des maladies inflammatoires chroniques peuvent se développer selon les prédispositions génétiques des individus : maladies arthritiques, maladies dégénératives, maladies cardiovasculaires, cancer, diabète…


L’alimentation hypotoxique pour soulager l’inflammation chronique

Mise au point dans les année 80 par le Dr Seignalet, biologiste et médecin spécialiste en immunologie, l’alimentation hypotoxique, aussi connue sous le nom de régime anti-inflammatoire, vise à réduire l’inflammation dans le corps en évitant certains aliments susceptibles de déclencher ou d’aggraver des réponses inflammatoires. 

Selon les recherches effectuées par le Dr Seignalet ainsi que tous les chercheurs et professeurs qui l’ont succédés suite à son décès, ce régime alimentaire aiderait notamment à : lutter contre l’inflammation due à des douleurs articulaires ou aux rhumatismes, lutter contre la constipation chronique, améliorer le sommeil, regagner de l’énergie, booster son immunité, lutter contre le syndrome des jambes sans repos, lutter contre les sensations de brûlures oculaires, lutter contre les intolérances alimentaires…

Les 11 fondements de l’alimentation hypotoxique (anti-inflammatoire)

1. Consommer quotidiennement plusieurs légumes frais et variés, de toutes les couleurs et viser à consommer au moins 20% d’entre eux sous forme crue.
2. Consommer quelques fruits bien mûrs.
3. Eliminer le sucre raffiné.
4. Eliminer le gluten (blé, orge, seigle, avoine, épeautre, kamut…).
5. Eliminer tous les produits laitiers (laits animaux, beurre, fromages…)
6. Consommer des quantités raisonnables de protéines animales cuites à basses températures.
7. Faire des choix alimentaires qui favorisent la prise de vitamines, de minéraux et autres nutriments nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme.
8. Favoriser la prise de vitamine D principalement à partir du soleil et des aliments comme les poissons gras, les oeufs, certains champignons comme les shiitakés et les pleurotes.
9. Eviter les aliments génétiquement modifiés (OGM) en faisant notamment attention au maïs qui est aujourd’hui majoritairement génétiquement modifié.
10. Eviter le plus possible les aliments ultra-transformés et en particulier la junk food.
11. Favoriser dans la mesure du possible la consommation d’aliments biologiques.

L’alimentation hypotoxique peut très bien être suivie par les végétariens et les végétaliens. Il suffira simplement d’éliminer les aliments qui ne sont pas conformes à ce régime alimentaire comme le gluten. Puis il s’agira de remplacer la viande et les produits animaux par des protéines végétales de qualité : céréales complètes sans gluten, différentes variétés de noix, légumineuses… En revanche, il faudra faire attention à ne pas manquer de vitamine B12, de vitamine D et d’oméga-3 en se supplémentant si nécessaire.

Les acides gras oméga-3 sont majoritairement présents dans l’alimentation hypotoxique. Excellents sur le plan nutritif, ils regorgent de propriétés  : diminution des risques de thromboses, régulation de la sérotonine, soulagement des maladies inflammatoires chroniques comme l’arthrite, l’arthrose et les rhumatismes… Les acides gras oméga-6 ont aussi leur place dans l’alimentation hypotoxique étant importants dans l’élaboration des défenses immunitaires de l’organisme. Le problème c’est quand leur proportion dans l’alimentation est trop élevée par rapport aux oméga-3, ce qui est majoritairement le cas dans notre alimentation moderne. Ils induiraient alors un excès de réactions inflammatoires, chose que l’alimentation hypotoxique cherche à tout prix à éviter.

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