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Homme en train de courir en montagne

Sport et microbiote : comment préserver son bien-être intestinal

La pratique d’une activité physique régulière fait partie des éléments indispensables à une bonne hygiène de vie. Mais saviez-vous que sport et microbiote allaient de paire pour votre santé intestinale ? 

A travers cet article, découvrez pourquoi le sport est bénéfique pour le microbiote intestinal et quels types d’activité vous pouvez privilégier pour le maintenir en bonne santé.

Sport et motilité intestinale

L’exercice physique stimule la motilité intestinale, c’est à dire les contractions musculaires qui aident à propulser les aliments digérés à travers le système digestif. Cela peut être particulièrement bénéfique pour aider à prévenir la constipation, favorisant un transit intestinal régulier.

Sport et réduction du risque du Syndrome de l’Intestin Irritable (SII)

La pratique sportive régulière a été associée à une réduction du risque de développer le Syndrome de l’Intestin Irritable (SII), une pathologie intestinale caractérisée par des douleurs abdominales, des ballonnements et des troubles du transit.

Sport et amélioration de la circulation sanguine

L’exercice physique améliore la circulation sanguine, notamment celle vers les organes digestifs, ce qui favorise également une meilleure absorption des nutriments essentiels provenant des aliments.

Sport et réduction du stress

Faire du sport libère des endorphines, des hormones qui procurent une sensation de bien-être. In fine, cela peut réduire le stress qui, lorsqu’il est chronique, peut affecter négativement la santé intestinale en perturbant l’équilibre du microbiote.

Sport et diversité du microbiote

Des études récentes ont montré que l’exercice physique régulier pouvait contribuer à augmenter la diversité des bactéries intestinales, ce qui est souvent considéré comme un signe de bonne santé du microbiote.


Sport et prévention de l’obésité

L’activité physique joue un rôle essentiel dans la gestion du poids. L’obésité est d’ailleurs un facteur des risque de nombreuses affections intestinales, telles que la maladie du foie gras non alcoolique (NAFLD).

Sport et régulation de l’inflammation

L’activité physique peut contribuer à réguler l’inflammation dans le corps. On sait que l’inflammation chronique est liée à divers troubles intestinaux telles que les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI).

Sport et gestion de l’humeur

Une meilleure santé intestinale est souvent associée à une meilleure santé mentale. L’exercice physique peut aider à gérer le stress, l’anxiété et la dépression, ce qui peut indirectement influencer positivement la santé du microbiote intestinal.

Femme stressée en train de se tenir la tête. sport et microbiote

Sport et contrôle de l’appétit

L’activité physique peut aider à réguler l’appétit ce qui peut aider à éviter une suralimentation ou une alimentation inappropriée, favorisant ainsi une meilleure digestion.

Aussi, la durée, l’intensité et le type d’exercice peuvent avoir des effets variables sur la santé du microbiote. Une pratique modérée et régulière est généralement recommandée pour des bienfaits optimaux.

Mais alors, quel type de sport pratiquer ?

Toutes les études scientifiques s’accordent pour dire que la sédentarité aggravait le Syndrome de l’Intestinal Irritable (SII).

Dans l’idéal, pratiquer une activité physique sollicitant à la fois le cardio et les muscles favorise l’absorption des nutriments provenant de votre alimentation par l’intestin : 

  • La natation
  • Le vélo
  • La marche
  • La randonnée
  • La course à pied

La marche active est bénéfique aussi bien pour l’amélioration des symptômes que pour la gestion du stress. Elle permet de mieux digérer et donc de diminuer l’intensité des gaz, crampes et spasmes.

La course à pied, pratiquée à un rythme doux, peut apporter des effets positifs sur l’accélération du transit, en cas de constipation. En effet, la mobilité gastro-intestinale des coureurs est plus élevée, le corps libérant pendant la course des hormones qui augmentent de manière significative la sensibilité de la paroi intestinale.

Le yoga, quant à lui, est idéal pour évacuer les gaz et prévenir les spasmes de l’estomac et autres crampes digestives, combinant des postures en torsion et des respirations abdominales.

Attention cependant à l’activité physique trop intense qui peut avoir des conséquences sur le flux sanguin intestinal, la diminution de ce dernier causé par un effort trop intense pouvant être à l’origine d’inconforts intestinaux. Les chocs, les rebonds, les vibrations, la déshydratation, ainsi qu’un effort trop rapide après le repas peuvent aussi être à l’origine de désagréments digestifs.

Les précautions à prendre dans sa pratique sportive

Pensez à boire régulièrement avant, pendant et après l’effort, en petite quantité afin de compenser la perte d’eau liée à l’effort. On conseille généralement de boire environ 1L par heure d’effort. Attention à ne pas boire trop d’eau pendant l’effort au risque de distendre l’estomac et de créer des désagréments abdominaux.

Privilégiez un repas léger avant l’effort en laissant le temps nécessaire à la digestion. Généralement, il est conseillé d’attendre 3h avant le début de l’activité physique. 


Si vous avez des problèmes intestinaux spécifiques, il est toujours conseillé de consulter au préalable un professionnel de santé pour des solutions et conseils adaptés à votre situation bien spécifique.

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