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Ensemble d'aliments très sucrés : bonbons, pâtisseries, chocolat...

Le rôle du microbiote dans le diabète de type 2

Dans l’univers complexe de notre corps, une communauté microscopique de bactéries, de virus et de champignons joue un rôle bien plus important que nous ne l’aurions jamais imaginé : le microbiote intestinal. Ce vaste écosystème niché dans nos intestins a suscité l’attention des scientifiques et des chercheurs du monde entier pour ses impacts sur notre santé, notamment en ce qui concerne le diabète de type 2.

C’est quoi le diabète ?

Le diabète est une maladie du métabolisme qui se caractérise par une hyperglycémie chronique, c’est-à-dire un excès de sucre dans le sang et donc un taux de glucose (glycémie) trop élevé.

On distingue principalement deux types de diabète : le diabète de type 1, appelé autrefois le diabète insulinodépendant et le diabète de type 2, autrefois appelé diabète non insulinodépendant.

Dans le diabète de type 1, l’organisme ne reconnait plus les cellules bêta du pancréas, entraînant ainsi une carence totale en insuline. Dans le diabète de type 2, deux anomalies sont responsables de l’hyperglycémie :
– soit le pancréas fabrique toujours de l’insuline mais en quantité insuffisante par rapport à la glycémie : insulinopénie.

– soit cette insuline agit mal : insulinorésistance.

L’hérédité joue un rôle très important dans le cas du diabète de type 2. Ainsi, lorsque un des deux parents est diabétique de type 2, le risque de transmission est de l’ordre de 40%, alors que si les deux parents sont atteins, le risque augmente à 70%. 


Le surpoids, l’obésité, le manque d’activité physique et une alimentation déséquilibrée sont souvent les causes du diabète de type 2 chez les personnes génétiquement prédisposées.

Des études scientifiques de plus en plus poussées

Aujourd’hui, nous savons plusieurs choses sur le lien entre le microbiote et le diabète de type 2.

Des études scientifiques récentes ont mis en avant que des changements dans la composition du microbiote intestinal et la production de certains métabolites pouvaient directement influencer le développement du diabète de type 2. Nous savons notamment grâce à ces études qu’une quantité plus faible des bactéries productrices du butyrate, un acide gras connu pour améliorer la sensibilité à l’insuline, est associée à un risque de diabète plus élevé.

D’autres travaux récents suggèrent même qu’une altération du microbiote intestinal a pour conséquence un dérèglement du métabolisme de l’histidine, un acide aminé que l’on retrouve dans de nombreux aliments. Ce dérèglement entraîne alors une augmentation des niveaux d’un métabolite, le propionate d’imidazole. Il s’agit d’une molécule qui bloque l’action de l’insuline, l’empêchant ainsi de diminuer les quantités de sucre dans le sang.

Le microbiote intestinal apparaît donc comme un élément clé !

C’est en effectuant d’abord des études sur des modèles animaux que les scientifiques ont pu mettre en évidence le lien entre un microbiote intestinal déséquilibré et le développement de maladies métaboliques comme le diabète.

Afin de pouvoir prévenir et traiter le diabète de type 2, il s’agirait alors de modifier la composition du microbiote de l’hôte afin de pouvoir améliorer à la fois la glycémie, la sensibilité à l’insuline, l’hyperperméabilité intestinale ainsi que l’inflammation qui tous jouent un rôle prépondérant dans le déclenchement du diabète.

Alors comment améliorer le microbiote ?

Les prébiotiques

Consommer des aliments riches en prébiotiques permettent de nourrir les bonnes bactéries du microbiote. On retrouve ces fibres solubles dans de nombreux aliments :

– Légumes : artichaut, asperge, brocoli, choux, aubergine, fenouil, oignon, poireau, champignons, endive…
– Fruits : bananes peu mûres, prune, agrumes, pommes, poires…
– Céréales complètes : petit épeautre, seigle, orge, avoine…
– Légumineuses : fèves, haricots secs, pois cassés, pois chiches, lentilles…
– Graines et noix : noix de cajou, noix, noisettes, graines de tournesol, de courge, de lin, de chia, de sésame…
– Algues et petits poissons gras (sardines, maquereaux…)
– Huiles oméga-3 : lin, colza, noix, caméline…
– Huile d’olive
– Thé, chicorée, caroube
– Epices : cannelle, gingembre, poivre noir, origan…

Les probiotiques

Les probiotiques sont des micro-organismes vivants permettant de soutenir la flore intestinale pour que l’équilibre entre les bonnes bactéries et mauvaises bactéries soit maintenue et surtout que les premières puissent prendre le dessus sur les secondes.

On retrouve des probiotiques naturellement dans certains aliments :

– Légumes lactofermentés : choucroute crue, betterave…
– Kéfir
– Kombucha
– Soja fermenté : tamari, miso, natty…
– Certains yaourts

On retrouve aussi des probiotiques sous la forme de compléments alimentaires. Il s’agira alors de demander conseil à son médecin ou thérapeute afin de choisir la bonne souche de probiotiques.

La transplantation fécale

Elle consiste à administrer une préparation de matière fécale issue d’un sujet sain à un patient atteint d’une pathologie liée à une altération du microbiote intestinal, en vue d’exercer des effets thérapeutiques.

L’infection récidivante à la bactérie Clostridium difficile est la seule indication validée à ce jour pour recevoir une transplantation fécale.

Les résultats dans les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) regroupant la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique (RCH) sont encourageants mais la place et les modalités précises de la transplantation fécale sont restent encore à déterminer.

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